Dans ce guide, vous apprendrez :
1 - Pourquoi mettre du carrelage ?
2 - Reconnaitre les principaux types de carrelage ;
3 - A savoir lequel est le plus adapté à votre utilisation et au rendu souhaité ;
4 - A connaitre les principales règles d’or pour la pose d’un carrelage.
Ces 4 clés vous permettront d'être mieux armé pour aborder votre projet de pose de carrelage.
Le carrelage offre une multitude de choix, que cela soit :
En termes de matériaux, principalement : carrelage ciment, gré cérame, faïence, terre cuite, pierre naturelle) ;
En termes de choix de motifs et de coloris, les fabricants ne manquent pas d’imagination et la palette de
possibilités est aujourd'hui très complète ;
Ajouté à cela, il est possible de personnaliser encore plus en jouant sur la taille des carreaux, leur forme,
la couleur et l’épaisseur des joints.
Le carrelage est facile à entretenir : la saleté ne s’incruste pas ou très peu.
Il ne craint pas l’eau, et donc fortement recommandé dans les pièces humides (salle d’eau, WC, cuisine).
Il ne craint pas les produits ménagers et conserve sa couleur dans le temps.
Le carrelage est en règle générale très solide. Cependant, cela dépend de la qualité, de l’épaisseur,
et de ses propriétés intrinsèques.
A tel point que c’est souvent les effets de mode et non pas sa dégradation qui définissent le choix d’en changer.
Le carrelage est un matériaux sain , car il n’émet pas de polluants dans l’air intérieur,
contrairement à certains matériaux à base de bois, plastique, qui sont traités ou qui utilisent
des colles qui dégagent, entre autres, du formaldéhyde*.
*Le formaldéhyde est un composé organique volatil, qui est émis par certains matériaux, et
qui est un cancérigène probable.
La céramique, qui comprend le grès cérame, le grès étiré, la faïence, la terre cuite, les tomettes, ...
La pierre naturelle avec l’ardoise, le granit, la pierre calcaire, le travertin, le marbre, ...
Les carreaux de ciment
Au sol :
Le gré cérame est parfaitement adapté à cette utilisation, tout comme la pierre naturelle
(le travertin, marbre et la terre cuite nécessitent un traitement hydrofuge).
Les carreaux de ciments peuvent également être utilisés s’ils sont traités.
Le matériaux doit être résistant aux impacts.
Nous vous conseillons de choisir une épaisseur conséquente afin de supporter les sollicitions, d’au moins 8 mm.
(≥ 10 mm pour des carreaux 30*30 mm / ≥ 12 mm pour des carreaux 60*60 mm).
Il est conseillé de ne pas utiliser de la pierre blanche ou calcaire (craint les tâches), ou
de la faïence (trop fragile et craint les tâches).
Au mur :
Il est conseillé de choisir une crédence facile d’entretien et qui ne craint pas les tâches,
comme le grès cérame, les carreaux de ciment (traités), ou la pierre naturelle (travertin, pierre calcaire
et marbre sont possibles avec traitement hydrofuge).
Comme pour le sol, nous vous déconseillons la pierre blanche ou calcaire (craint les tâches) et la faïence (craint les tâches).
Au sol :
Il est conseillé de mettre du gré cérame ou de la pierre naturelle (le travertin, marbre, la pierre blanche,
la pierre calcaire et la terre cuite nécessitent un traitement hydrofuge). Il peut parfois être nécessaire
d’appliquer un traitement anti-dérapant sur le grés cérame, qui peut devenir glissant lorsqu’il est mouillé.
Au mur :
Au mur, on peut mettre les matériaux précédents et également de la faïence. Bien que plus fragile, elle
permet une diversité importante de motifs et de textures.
Au sol d’un salon, d’un couloir, d’une chambre, il est possible de mettre un panel très étendu
de carrelage.
Le choix se fait surtout en fonction de l’usage de la (passage et risque de chute d’objets)
ainsi que l'effet souhaité.
Il faut éviter la pierre naturelle dans les chambres si on ne veut pas
une « sensation de froid » au toucher. La faïence est à proscrire au sol car très fragile.
Peu importe le type de carrelage, son classement UPEC ou PEI ou Mohs doit
être adapté à l’utilisation. Les paramètres pris en compte sont :
U pour l’usure due à la marche ou au passage
P pour le poinçonnement (pieds de meubles ou talons)
E pour la résistance à l’eau
C pour la résistance aux agents chimiques courants
PEI en fonction du trafic de la pièce
Mohs en fonction de la dureté du minéral
Sources :
https://evaluation.cstb.fr/fr/classement/upec/
https://www.novoceram.fr/conseils/certifications-de-qualite/classement-pei-carrelage
http://www.surfanet.org/echelle-des-duretes-mohs/
L’écolabel européen a été créé en 1992 par la commission européenne, pour permettre aux consommateurs
d’identifier les produits les plus respectueux de l’environnement tout au long de leur cycle de vie.
Choisir un carrelage disposant de ce label, c’est faire un geste pour la préservation de notre planète.
L’industrie du carrelage est en effet très émettrice de carbone, essentiellement à cause des procédés de fabrication.
BIZCO vous permet une exécution de chantiers à faible impact environnemental afin de vous laisser le choix
de d'engagement si vous le souhaitez. Nous vous proposerons des matériaux respectueux de l'environnement
à faible impact carbone ou biodégradables et mettrons en place une organisation de chantier spécifique.
Les principaux motifs
Quelques idées :
Pour les revêtements muraux à associer avec le carrelage mural :
- Carrelage en faïence brillant associé à une peinture satinée ou mat ;
- Carrelage mat ou à effet structuré associé à une peinture laquée ;
Le Carrelage au mur ne devrait pas être plus foncé que celui du sol, cela peut donner une impression d’étouffement.
La pose d’une frise donne de la profondeur à un carrelage uni. Cependant quelques règles sont à respecter pour éviter les fautes de goûts :
- La frise doit utiliser des carreaux nettement plus petits que la surface courante ;
- La frise doit opter pour un changement de texture ou un apport de couleurs, mais pas les deux en même temps,
sous peine que le contraste soit trop fort ;
- Une frise peut être horizontale, verticale ou même avec des motifs géométriques.
Le support doit être lessivé et sec.
- Si le support mural est peint, griffer le mur pour permettre l’adhérence de la colle.
- Si le support est friable, utiliser un fixateur de fond (produit liquide qui s’applique au rouleau).
- Si le support est vraiment en mauvais état ou avec des aspérités, il peut être nécessaire d’enlever la partie
friable et de ragréer (aplanir) avant la pose. Une vérification consiste à vérifier sous une règle de 2 m qu’il n’y a pas des vides de plus de 7 mm.
- Si le sol n’est vraiment pas droit, il peut être nécessaire de poser une chape (1 à 5 cm d’épaisseur généralement).
- Si pose sur l’ancien carrelage, il faut utiliser un primaire d’accrochage (produit liquide qui s’applique au rouleau).
Il existe 2 modes de pose : la pose scellée et la pose collée. La pose scellée consiste à coller le carrelage sur
une chape (souvent utilisé pour de grands carreaux et dans le neuf), et plus couramment la pose collée consiste à
coller le carrelage avec un mortier-colle.
Le carrelage mural se pose de bas en haut (un tasseau horizontal est nécessaire pour tenir la première rangée).
Le carrelage au sol se pose en partant du centre de la pièce ou du long du mur du fond (pour éviter les découpes soient trop visibles).
Les grands carreaux sont à éviter pour les petites surfaces, car cela demande plus de découpes.
Un double encollage (colle sur support + sur carreau) est nécessaire pour les grands carreaux.
Un calepinage « à blanc » permet d’optimiser les coupes et d’avoir une idée du rendu final.
La découpe des carreaux peut se faire avec un coupe carrelage mécanique. Pour des carreaux d’épaisseurs supérieurs à 10
mm et pour une pièce de plus de 10 m², il est conseillé d’avoir un coupe carrelage électrique.
Le choix de la colle se fait en fonction du type du support, du type de carrelage,
de l’environnement et du degré d’exposition à l’eau.
Pour une surface carrelée de plus de 40 m² ou un couloir de plus de 8 m de long, un joint de dilatation
est nécessaire (caoutchouc, élastomère, ou silicone).